La thèse de Rousseau
L’homme n’est pas comme les représentants des autres espèces puisqu’il est « perfectible ». C’est à dire qu’au cours de sa vie, ses facultés se développent. Cela est vrai pour l’homme en tant qu’individu mais aussi en tant qu’espèce. Rousseau oppose l’homme aux animaux qui eux atteignent une limite au-delà de laquelle leur développement cesse (individu et espèce aussi).
L’homme est donc en perpétuelle évolution (il est un être de culture).
Mais ce développement n’est pas nécessairement signe de progrès moral. Car cette perfectibilité peut pousser les hommes à accroitre leur capacité à faire le mal (les armes deviennent d eplus en plus destructrices par exemple). Donc l’homme est perfectible mais peut aussi être « imbécile » et produire plus de mal et d’inégalités au fil des siècles …il peut perdre cette capacité à évoluer (vieillesse, maladie) mais c’est aussi à elle qu’il doit de se « dénaturer », et de devenir « le tyran de lui-même ». C’est-à-dire que l’homme, en s’éloignant de son état naturel perd sa tranquillité, sa liberté, son innocence. On voit donc que pour Rousseau cette aptitude au progrès n’est pas une source de bonheur et d’épanouissement